Je suis à Los Angeles afin de réseauter et tenter de me reposer…ça marche pas tant car je demeure une mordue de mon travail et les opportunités jaillissent en ce moment.
Le recul me permet de voir que je suis wonderful mais pas wonderwoman.
J’ai des qualités et des aptitudes qui m’ont portée loin dans ma vie et qui continueront de me faire vibrer à ma manière. Je le sais, je le réalise et je l’entends quand vous m’en parlez tous.J’ai des rêves qui me font peur tellement ils vibrent profondément, des envies de créer, de partager, de faire ce qui brille…
Mais sans la collaboration de ma communauté le tout ne fait que me mener à l’épuisement.
C’est un peu cette confession que je vous offre aujourd’hui, installée à Los Angeles avec une collègue. L’’envie au ventre de conquérir le monde m’habite tout comme la fatigue au cœur.
Je veux tellement, créer des vidéos, informer et démocratiser l’univers des cosmétiques
Je veux tellement partager, inclure et faire briller les beautés issues de milieux minoritaires, ceux qu’on ignore, ceux qu’on choisit de ne pas voir.
Je m’obstine à pousser mes capacités, parfois ça me coûte du sommeil, et parfois le recul nécessaire pour me réaliser.
Je m’offre, depuis quelques jours un repos, profond, réel, assumé, Je réalise que je vis tâches après tâches et que j’ai complètement oublié comment vraiment me laisser aller.
Mon entreprise est devenue une machine qui me semble rouler automatiquement alors que pas du tout, j’y fais tout, en tout temps et à pratiquement toutes les heures.
C’est pour vous mais c’est également pour moi…si je ne le fais pas et bien rien n’avance (du moins c’est ma perspective)
À chaque jour de repos, je conçois une nouvelle manière de réfléchir, un nouveau système à mettre en place et bien que cela culpabilise, je sais que j’ai encore beaucoup à déléguer pour mieux œuvrer.
Heureusement j’ai une constellation d’amies formidables qui m’écoutent, me soutiennent et m’encouragent. Les étoiles sur mon chemin que j’aime tant.
Le soleil se couche à Los Angeles, PàPà le chaton du logis ou je suis se fait entendre, il veut jouer, moi aussi d’ailleurs.
J’ai 30 ans, c’est extraordinaire, je décide que c’est le temps. Je ne négocie plus, l’équilibre et le respect de soi ou rien!
